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• 1 -- Types de cordage
• 2 -- Résistance des cordages
• 3 -- Vocabulaire
• 4 -- Sécurité

On utilise des cordages en fibre naturelle ou bien synthétique. La fibre naturelle présente un grand frottement, le noeud à donc moins de chance de glisser, de se défaire. La fibre synthétique permet elle d'avoir une meilleure résistance pour un poids raisonnable par mètre de cordage.

On utilise habituellement des cordes synthétiques de 8 à 12 mm de diamètre, ou bien des cordes en fibres naturelles de gros diamètre (quelques cm).

Dans le jargon sapeur-pompier, on parle souvent de commandes pour désigner des cordes dont l'extrémité est munie d'une boucle permettant un accrochage rapide (p.ex. mousquetonnage).

On utilise aussi des sangles de plusieurs cm de large. Lorsque l'on utilise une sangle, par exemple pour attacher quelqu'un sur un brancard ou bien pour aider au relevage, la pression est répartie sur toute la largeur, cela fait donc moins mal à la victime qu'une corde. De plus, la sangle étant plate, elle se glisse plus facilement sous une personne ou un objet.

Parmi les cordes synthétiques, on distingue les cordes statiques ou dynamiques.

• Les cordes statiques, de couleur dominante blanche (avec souvent un liseret de couleur pour pouvoir distinguer les différentes cordes lorsque l'on en utilise plusieurs), s'allongent très peu lorsque l'on tire dessus. Elles sont principalement utilisées en spéléologie. Elles sont moins chères que les dynamiques, mais doivent être conservées à l'abris de la lumière.
• Les cordes dynamiques s'allongent beaucoup lorsque l'on tire dessus, elles absorbent donc mieux l'énergie de chute et sont utilisées en alpinisme. Elles ont une couleur dominante (rouge, verte, bleue...) avec un liseret d'une autre couleur.

Tous les types de cordage sont adaptés pour les premiers secours non spécialisés. Du fait du poids des cordes en fibres naturelles et du prix des cordes dynamiques, on préfère souvent les cordes synthétiques statiques, sauf indication contraire.

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Dans les conditions d'utilisation spécifiées, les cordes et les sangles ne devraient pas être solicitées jusqu'à la rupture. Il faut toutefois savoir qu'un noeud fragilise une corde. Globalement, si une corde casse lorsque l'on y accroche une masse donnée, la même corde cassera avec une masse deux fois plus petite si elle comporte un noeud, la cassure se faisant à l'endroit du noeud ; cela présente donc un risque en cas de sollicitation extrême.

Il faut aussi se méfier de l'environnement : bouts de verre, bord métallique, pierre, écorce d'arbres... qui peuvent abîmer la corde et provoquer sa rupture. Il faut donc penser à protéger la corde dans certains cas, avec par exemple une couverture ou bien un bout de tuyau d'arrosage ouvert dans le sens de la longueur.

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Les mots mis en emphase (c.-à-d. en italiques sur la plupart des navigateurs) désignent un mot lui-même dans le lexique.

• Boucle : lorsque la corde fait un tour autour d'un axe imaginaire, le courant et le dormant se croisant.
  
• Courant : extrémité libre de la corde, celle avec laquelle on fait le noeud.
• Demi-clef : lorsque la corde fait un tour autour d'un axe, le courant et la dormant se croisant en étant tendus chacun d'un côté dans l'axe. C'est la figure que fait la ficelle lorsque l'on fait un paquet.
  Cette figure ne permettant pas de bloquer la corde, elle porte le nom de "demi-clef".
  
• Demi-noeud : cette figure se fait avec deux brins (deux courants, de deux cordes différentes, ou bien deux extrémités de la même corde) ; l'un des deux courants s'enroule autour de l'autre (de fait, la figure est symétrique et l'autre courant s'enroule aussi autour du premier). C'est la première étape du noeud de chaussure.
  Cette figure ne permettant pas de bloquer les cordes, elle porte le nom de "demi-noeud".
  
• Dormant : brin "utile" de la corde, qui sera sous tension (on parle parfois de "brin de traction").
• Ganse : lorsque la corde forme un U.
  
• Gansé : une variante de chaque noeud consiste à faire une ganse sur le courant lorsqu'on le fait, afin de pouvoir le défaire facilement ; on parle alors de noeud gansé.
• Tour mort : lorsque l'on fait un tour et demi autour d'un axe (mât, rembarde, bite d'amarrage...) avec la corde, le dormant et le courant allant dans la même direction.
  

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Pour des raisons de sécurité, on laissera toujours au moins 10 cm de corde libre (courant) après le noeud ; ainsi, si le noeud se relâche, il aura le temps de se resserrer si la corde glisse.

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