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Il faut rouler (lover) les cordages avant de les ranger. Si une corde est bien lovée, elle peut se réutiliser telle qu'elle, sans préparation, sans risque de faire un noeud lorsqu'on la déroule. Il existe deux techniques pour lover une corde sans la vriller, selon le diamètre de la corde.
Une des mains prend l'une des extrémité de la corde. L'autre main se met en pronation (paume vers le sol) et va chercher une brassée de corde (c.-à-d. la longueur que font les deux bras écartés), afin d'avoir des enroulements de même dimension. Cette même main effectue alors un quart de tour, en faisant le mouvement inverse de l'accélération en moto, tout en se rapprochant de l'autre main (celle qui tient l'extrémité). Se mouvement donne une forme de boucle à la corde, boucle que l'on vient poser dans la main qui tient l'extrémité. La corde vient ainsi s'enrouler régulièrement, sans vriller (sans faire de 8). De fait, il faut que l'extrémité de la corde que l'on n'a pas en main soit libre pour qu'elle puisse tourner.
La figure représente ce que voit la personne qui love la corde.
On laisse un peu de corde libre. Avec, on effectue trois tours autour des boucles pour les maintenir serrées, puis on effectue un 8 en passant une ganse dans les boucles et en coiffant le cordage. Le cordage est ainsi serré.
Il existe des «sacs à corde» utilisés en escalade ; c'est simplement toile synthétique dans laquelle on met la corde en vrac, avec deux points pour accrocher les extrémités (pour ne pas les perdre). On plie ensuite cette toile en deux, la corde est alors protégée et peut être transportée sans qu'elle risque de faire de noeud. Pour utiliser la corde, il suffit d'ouvrir la toile et de récupérer les extrémités ; la corde se déroulera toute seule.
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La corde en fibres naturelles étant beaucoup plus grosse et plus lourde, on procède différemment. On se met en trépied (un genou au sol, un genou levé). On pose un coude sur le genou levé, la main de l'autre bras tenant la corde. On fait passer la corde sous le pied à plat au sol et sur la paume en l'air.
On serre l'enroulement de la même manière que décrit ci-dessus.
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Le bout (prononcer «boute») est un morceau de corde synthétique d'environ 3 m, qui sert à dépanner (pour s'attacher rapidement par exemple), et que l'on porte donc à la ceinture, accroché à un mousqueton. (Dans la marine, le terme bout désigne tous les cordages, il ne désigne ici qu'un petit cordage).
Pour l'accrocher, on le roule comme ceci : on effectue deux petites ganses, et l'on vient rouler la corde bien serré autour des ganses ; arrivé au bout, on passe le reste de corde dans la ganse de ce bout-là, et on tire sur l'autre ganse afin de serrer. Cette ganse-là pourra servir à accrocher le bout au mousqueton.
Ce noeud porte le nom de «noeud de capucin». Il faut un peu d'habitude pour bien déterminer la longueur des ganses, au début, il faut procéder par essai-erreur...
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