| intro | bases | arrêt | raccordement | amarrage | * | rangement | applications |
Les noeuds d'assurance sont des noeuds qui peuvent servir entres autres à s'amarrer autour d'un point, ainsi qu'à se mettre autour de la taille d'un sauveteur ou d'une victime, pour éviter sa chute (travail en pente forte) ou bien pour pouvoir le ramener (atmosphère douteuse, rivière). Ces noeuds doivent être suffisamment solides, mais ne doivent pas se serrer (inconfort, risque d'étouffement).
Si les conditions sont trop dangereuses, on fera appel à une équipe spécialisée et équipée : sapeurs-pompiers équipés du lot de sauvetage et de protection contre les chutes (LSPCC) et d'appareils respiratoires isolants (ARI), équipe de sauvetage-déblaiement (SD), groupe de recherche et d'intervention en milieu périlleux (GRIMP), équipe spéléo-secours...
Du fait de sa solidité et de sa facilité, c'est maintenant le noeud recommandé.
Il consiste tout simplement à faire un noeud de huit avec une ganse.
Ce noeud, effectué au milieu d'une corde, peut servir à la raccourcir, ou bien peut servir de poignée ou d'étrier.
Lorsqu'il n'y a pas moyen d'accéder à une extrémité du point d'attache pour glisser la boucle ainsi formée, il faut procéder comme suit : faire un noeud de huit en laissant suffisamment de corde au courant pour faire le tour du point d'attache (mât ou personne), faire ce tour, puis tisser le courant à l'intérieur du huit du dormant (penser aux 10 cm de sécurité).
Dans cette dernière version, il est plus long à faire, on lui préfère donc souvent le noeud de chaise.
| début |
Ce noeud présente l'avantage d'être très rapide à faire. Cependant, il est moins fiable en cas extrême (p.ex. chute de hauteur), sauf si on le verrouille par un demi-noeud, voir un noeud de pêcheur double.
On se met face au point d'attache (mât ou personne).
On passe la corde autour du point d'attache,
ce qui forme donc une ganse.
On effectue une boucle sur le dormant,
la boucle étant située à l'intérieur de la ganse,
le côté traction se trouvant sous le côté point d'attache de la boucle ;
on peut par exemple prendre le dormant,
avec la main qui est du côté du courant,
en supination (paume vers le haut),
puis passer cette main en pronation (paume vers le bas).
Puis, le courant passe dans la boucle, du bas vers le haut,
fait le tour du dormant, puis repasse dans la boucle du haut vers le bas ;
les brins entrant et sortant de la boucle sont donc parallèles.
On effectue souvent par précaution une demi-clef,
voir un demi-noeud ou encore mieux, un noeud de pêcheur double,
avec le courant autour d'un brin de la ganse ou bien du dormant.
On notera que ce noeud consiste en fait en un noeud d'écoute entre le courant et le dormant. Il porte le nom de "noeud de chaise" car dans sa version double ou triple, il permet d'asseoir quelqu'un.
On prend souvent l'image suivante pour se souvenir de la manoeuvre : on a un trou (boucle) au pied d'un arbre (dormant), un serpent (courant) sort du trou, fait le tour de l'arbre et rentre dans le trou.
Il existe une manière rapide de faire ce noeud en cas d'urgence. Cela consiste à faire un demi-noeud gansé avec le dormant, sans le serrer. Pour cela, on tient le dormant dans une main, main en pronation (paume vers le bas), le courant dans l'autre main, et on se met face au point d'attache. La main tenant le dormant passe en supination (paume vers le haut), formant ainsi une boucle. Cette même main passe dans la boucle et vient prendre le dormant pour le faire passer dans la boucle, formant ainsi la ganse. Puis, on fait le tour du point d'attache avec le courant, et on fait passer le courant dans la ganse ; on ajuste ainsi la taille du noeud juste à la taille du point d'attache. Il reste à "retourner" le demi-noeud, en faisant glisser une main sur le dormant, en direction du point d'attache.
Le noeud se trouve "tête en bas" par rapport à la manière précédente. Cette technique permet notamment de se ceinturer rapidement, ou bien de ceinturer quelqu'un d'autre.
| début | Précédent | Suivant | Première page |