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Un gaz, ce sont des molécules qui volent dans tous les sens en s'entrechoquant. On peut voir ces molécules comme des petites boules. Ce concept est apparu au milieu du XVIIème siècle chez René Descartes, qui a inspiré les travaux de Jakob Hermann (1716), Leonard Euler (1729) et Daniel Bernoulli (1733) entres autres. Cette théorie permet d'expliquer la relation entre quantité de gaz, volume, pression et température ; elle fut déterminante dans la découverte des atomes au XIXème siècle.
Fig. 8-1 Un gaz est composé de molécules
qui volent et s'entrechoquent
Or donc, on a des petites boules (molécules) qui volent et s'entrechoquent. Pour le diazote, un gaz noté N2 et qui compose 80 % de l'air, une molécule a environ
En diminuant le volume contenant les molécules, on réduit l'espace vide entre elles. Ceci explique que l'on puisse facilement comprimer les gaz.
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Si l'on met ces molécules dans un ballon de baudruche, elles vont percuter la paroi du ballon à cette vitesse de 1 800 km/h. Comme elles sont très légères, cela ne causera pas de dégât (-:, mais crèe une force suffisante pour tendre cette paroi élastique. C'est ce choc des molécules qui crée la pression.
La température mesure en fait la vitesse des molécules. Intuitivement, si l'on frotte sa main contre un tissus, on ressent de la chaleur ; plus on frotte vite, plus ça chauffe. Éh bien pour les molécules, c'est pareil, plus elles vont vite, plus elles chauffent fort.
On voit que
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Les liquides sont aussi composée de molécules, mais qui sont beaucoup plus resserées. Elles sont en fait en permanence au contact les unes des autres, elles glissent les unes sur les autres.
Comme il y a peu d'espace vide entre les molécules, on peut difficilement les rapprocher plus, ce qui explique que les liquides sont très difficilement compressibles.
Par contre, si l'on appuie sur une molécule, elle transmet la force à sa voisine. Les liquides transmettent très bien la force de proche en proche. On utilise pour cette raison fréquemment l'eau ou l'huile pour transmettre des efforts, dans ce que l'on appelle des «circuits hydrauliques» (p.ex. pour le matériel de désincarcération).