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avec cette typographie-là
(police à chasse fixe,
balise <code>
de HTML).
Le fichier source comporte donc des instructions ou commandes ;
ces instructions commencent par une barre de fraction inversée
« \
» (anti-slash ou backslash).
Lorsqu'elles nécessitent des paramètres,
ceux-ci figurent entre crochets
« [
» et « ]
»
ou entre accolades « {
»
et « }
».
La zone sur laquelle s'exercent ces commandes
est encadrée par des accolades « {
» et « }
».
Certaines instructions influencent tout le texte qui suit,
elles doivent donc être incluses dans des accolades
(dans un « bloc ») avec le texte qu'elles modifient,
pour limiter l'étendue de leur action
(p.-ex. commande \huge
dans l'expression
{\huge texte \'enorme}
) ;
d'autres n'agissent que sur le texte
qui est entre accolades après la fonction
(p.-ex. commande \fup{}
dans l'expression
\fup{texte en exposant}
).
Le fichier comporte une zone d'en-tête, qui définit :
\documentclass
,
qui peut être une lettre (letter
),
un article de journal (article
),
un livre (book
),
un transparent à projeter (slide
) ;
le choix de la classe détermine la mise en forme globale du document
(une lettre ne se présent pas comme un article de Libé…)
\usepackage
,
qui permet d'avoir des instructions supplémentaires selon les besoins
Puis, le corps du texte, compris entre les balises
\begin{document}
et \end{document}
.
Il faut savoir que LaTeX, comme HTML,
n'interprète pas les espaces multiples, ni les tabulations, ni les retours de ligne.
On peut donc mettre des retours de lignes
et des espaces « de tabulation »
dans le fichier source pour faciliter sa lecture,
tout cela figurera dans le résultat final comme une espace simple.
Vous utiliserez peut-être une version « graphique »
où la compilation se fera avec des clics de souris.
Si cependant vous avez une version en ligne de commande
(shell DOS, console UNIX…)
la succession de commandes à taper est
(pour un fichier s'appelant montexte.tex
) :
latex montexte
xdvi montexte
La première commande va compiler le fichier
montexte.tex
en un fichier monfichier.dvi
,
et la deuxième commande
affiche le résultat à l'écran ;
pour l'imprimer, on utilisera la commande
dvips montexte
La compilation va générer un certain nombre de messages, certains sont normaux, d'autres indiquent des erreurs, qui peuvent être des erreurs de frappe des commandes ou des oublis d'accolades par exemple. Certains messages ne vont pas arrêter la compilation, p.-ex.
\overfull hbox
:
un objet (texte, image) est trop grand
et déborde de la feuille\underfull hbox
:
LaTeX estime qu'il a ajouté trop de blancs
pour respecter la mise en page automatique! Extra }, or forgotten $
», ou bien
« ! Missing { inserted
»
(ou « {
»,
ou « }
») :
oubli ou rajout d'accolade ou de dollar
(équation mathématique))! Undefined control sequence
» :
probablement une mauvaise commandeX
» puis entrée.
Pour certains textes (notamment ceux contenant des références), il faut effectuer deux compilations :
latex montexte
latex montexte
xdvi montexte
la première compilation générera en plus
un fichier auxilliaire montexte.aux
,
ainsi qu'un message d'erreur
signalant que… les référence
n'ont pas (encore) été trouvées
(« There were undefined references
»),
message qui disparaît à la deuxième compilation.
NB : ce n'est pas un manuel de LaTeX ; les pages qui suivent sont là pour vous donner un aperçu du fonctionnement de LaTeX. Elle peuvent à la limite servir d'aide-mémoire à quelqu'un ayant déjà les bases de LaTeX.