| Base | Caractères | Mise en forme 1 | Mise en forme 2 | Commandes | Environnements | Formules math | * | Biblio |
Les références, ce sont les renvois à une autre partie du texte (conferatur), aux figures, tableaux… mais aussi à de la bibliographie. Nous verrons également ici les notes de bas de page.
LaTeX se charge lui-même
de la numérotation des références,
les nombres ou lettres de renvoi (les 1 ou les a)
ne sont pas donnés par le rédacteur,
mais sont générés lors de la compilation ;
ainsi, si l'on déplace une figure, un paragraphe…
les rappels sont changés automatiquement.
Par contre, il est nécessaire de compiler le texte deux fois :
une fois pour que LaTeX fasse la liste des références
(il les écrit alors dans un fichier auxilliaire
portant le nom du fichier source avec l'extension .aux
),
et une fois pour les intégrer dans le texte.
Lors de la première fois,
LaTeX signalera que certaines références sont absentes,
ce qui est tout à fait normal.
Nous profiterons de l'occasion pour voir les environnements flottants.
Le texte à mettre en note
se trouve dans les accolades de la fonction \footnote{}
,
cette fonction étant placée juste après
le mot annoté.
Le signe de rappel sera placé à l'emplacement de la fonction,
et le texte entre accolades sera placé en bas.
Exemple :
Denis Papin\footnote{physicien fran\c cais, 1647--1714}
inventa la machine \`a vapeur.
donnera
Denis Papin1 inventa la machine à vapeur.
.
.
.
1 - physicien français, 1647–1714
La référence se fait en deux parties :
\label{MotDeRappel}
,
où MotDeRappel
est un mot
qui sera utilisé lors de la référence ;\ref{MotDeRappel}
.
\label{}
n'apparaîtra pas,
et la fonction \ref{}
sera remplacée par
le numéro du chapitre et de section où se trouve le jalon.
La fonction \pageref{MotDeRappel}
, elle,
indiquera le numéro de page.
Exemple :
.
.
.
Les nitrures de fer peuvent \^etre d\'ecrits
comme un r\'eseau d'atomes de fer
avec des atomes d'azote en insertion,
qui forment un sous-r\'eseau
avec un ordre \`a longue distance
(cf. annexe \ref{cristallo}).
.
.
.
% **************************************
\annexe
\chapter{Structures cristallographiques}
% **************************************
\label{cristallo}
.
.
.
donnera :
.
.
.
Les nitrures de fer peuvent être décrits comme un réseau d'atomes de fer avec des atomes d'azote en insertion, qui forment un sous-réseau avec un ordre à longue distance (cf. annexe A).
.
.
.
Annexe A
.
Structures cristallographiques
.
.
Il est toujours difficile de prévoir l'endroit où il y aura la place de mettre une figure ou un tableau. On peut donc laisser à LaTeX le soin de positionner ces objets, afin de ne pas avoir des sauts de ligne interminable ou des tableaux coupés par un saut de page. C'est ce que l'on appelle les objets flottants, car leur place change en fonction de la mise en page. Les objets sont donc dans un environnement spécifique.
Pour une image, l'environnement s'appelle figure
;
on lui donne comme paramètre une indication sur la position de la figure :
h
: la figure est placée
le plus près possible de l'endroit du texte
où l'environnement est placé ;t
: la figure est placée
en haut d'une page (top) ;b
: la figure est placée
en bas d'un page (bottom).\caption{texte de la légende}
;
la figure sera ainsi numérotée automatiquement.
On peut également placer un jalon dans la légende,
toujours avec \label{}
,
la fonction \ref{}
donnera alors
le numéro de la figure.
Ce m\'ecanisme est repr\'esent\'e sur la figure \ref{mecaox}.
\begin{figure}[t]
\includegraphics{mecaox.eps}
\caption{
\label{mecaox}
M\'ecanisme de la d\'egradation par oxydation \`a haute temp\'erature
}
\end{figure}
Pour les tableaux, cela se déroule de la même manière,
mais l'environnement s'appelle table
.
Les r\'esultats sont regroup\'es dans le tableau \ref{klPt}.
.
.
.
\begin{table}[h]
\begin{center}
\caption{\label{klPt}
coefficient lin\'eaire d'oxydation
du syst\`eme de suspension en platine}
\begin{tabular}{|c|c|c|c|}
\hline
Temp\'erature &\multicolumn{2}{|c|}{Vitesse de perte de masse du fil} & Erreur $\delta m$ \\
(\degres C) & $\mathrm{(mg \cdot min^{-1})}$ & $\mathrm{(mg \cdot h^{-1})}$ & $\mathrm{\mu g}$ \\
\hline
750 & $3,28 \cdot 10^{-5} \pm 3 \cdot 10^{-7}$ & $1,97 \cdot 10^{-3} \pm 2 \cdot 10^{-5}$ & 3 \\
.
.
.
\hline
\end{tabular}
\end{center}
\end{table}
Les références bibliographiques sont gérées par le programme BibTeX. Cela se passe en trois parties :
.bib
,
où chaque ouvrage ou article possède
un mot de rappel ;
la structure de ce fichier est décrite ci-après ;\cite{MotDeRappel}
,
et on place la fonction
\bibliography{biblio}
à la fin du fichier,
où biblio est le nom du fichier .bib
;
la liste bibliographique sera créée
à cet endroit ;.tex
avec LaTeX,
on le compile une deuxième fois avec
BibTeX1,
et on le compile une dernière fois avec LaTeX à nouveau.\bibliography{}
sert donc à la fois à créer la liste
à la fin du texte,
et aussi à indiquer à BibTeX quel fichier .bib
utiliser.
Le fichier .bib
est un fichier texte
qui constitue une base de donnée.
Chaque élément
(livre, article de journal, compte-rendu de congrès…)
est décrit par des champs :
Les accents et effets de caractère dans le fichier .bib
se font comme dans LaTeX ;
le fichier n'a pas d'ent-ête,
et les lignes commençant par un %
sont des commentaires.
La structure générale d'une fiche de texte est
@type_de_texte{MotDeRappel,
champ1 = "contenu1",
.
.
.
champn = "contenun"
}
Notez qu'il est important de faire figurer les virgules
à la fin des lignes (sauf pour la dernière).
Le type de texte peut être book
pour un livre,
proceedings
pour des actes de congrès…
Le mot de rappel est celui qui sera utilisé dans le texte LaTeX.
La valeur du champ est mise entre guillements,
et les champs sont séparés par des virgules.
S'il y a plusieurs auteurs,
leurs noms sont séparés par le mot-clef and
(y compris avec la mise en forme française).
Exemple (fichier mabiblio.bib
) :
% ****************************************************
% Congres
@proceedings{ICC96,
title = "13\textsuperscript{th} International Corrosion Congress",
year ="1996",
month = "novembre",
address = "Melbourne (Australia)",
key = "ICC96"
}
% ****************************************************
% livres
@book{ASM96,
title = "Corrosion",
series = "ASM Handbook",
key = "ASM",
volume = "13",
edition = "5",
year ="1996",
publisher = "ASM International"
}
.
.
.
% ****************************************************
% Theses
@phdthesis{Gay98,
author = "A.-S. Gay-Brun",
title = "\'Etude de l'effet du bore sur les alliages FeAl ordonn\'es de structure B2",
school = "\'Ecole des Mines de Saint-\'Etienne/Institut National Polytechnique de Grenoble (France)",
year = "1998",
month = "juin",
note = "n\textsuperscript{o} 186 TD"
}
.
.
.
% ****************************************************
% Publis
@article{Goe90,
author = "P. Goeuriot and D. Goeuriot-Launay and F. Th\'evenot",
title = "Oxidation of an $\rm Al_{2}O_{3}$-$\gamma {\rmAlON}$ ceramic composite",
journal = "Journal of Materials Science",
volume = "25",
year = "1990",
pages = "654-660",
publisher = "Chapman and Hall Ltd"
}
.
.
.
Exemple :
Les alliages binaires peuvent donner
diff\'erentes configuration d'oxydation \cite{ASM96}.
.
.
.
\bibliography{mabiblio}
\end{document}
si LaTeX est accessible en mode ligne de commande,
la séquence à taper est :
latex monfichier
bibtex monfichier
latex monfichier
xdvi monfichier
(les messages de compilation ont étés omis) ;
cela donne :
Les alliages binaires peuvent donner différentes configuration d'oxydation [5].
.
.
.
Bibliographie
.
.
.
[5] Corrosion, volume 13 of ASM Handbook. ASM International, 5 edition, 1996.
.
.
.
Note :
1 -
en fait, BibTex utilise le fichier .aux
qui lui indique quel fichier .bib
utiliser,
mais comme le fichier .aux
porte le même nom que le fichier .tex
…
retour
suivant : où et comment se procurer LaTeX